Vie interne

Retour sur un temps fort du cabinet : l’atelier valeurs

Vie interne

La notion d’engagement occupe une place de plus en plus importante tant dans la littérature managériale que dans les discours des entreprises et dans les aspirations individuelles. Elle tend à apparaitre comme une des valeurs cardinales des organisations, à l’heure où fleurissement les raisons d’être, tendant presque à marginaliser celles qui ne s’en doteraient pas.

Si la qualité de la société à mission et les preuves attestant de sa réalisation laissent supposer que l’engagement ne pose pas question, nous voulions tout de même nous demander si le fait de travailler pour une entreprise à mission implique une responsabilité individuelle particulière.

Si en tant qu’Associés fondateurs, nous avons fait le choix de bâtir une entreprise pour répondre à la réduction des inégalités sociales, impulsant ainsi une direction, donc un sens, quelle part de responsabilité peut-on attendre ou doit-on attendre de nos collaborateurs ?

Pour ce faire, nous avons fait appel à Thaé, agence de philosophie qui nous a guidé la matinée durant, dans le cadre de ce temps structurant de la vie de notre entreprise, le (bien) nommé : atelier valeurs.  Mobilisant Aristote, Paul Ricoeur, Jean-Paul Sartre et Dominique Meda, nous avons (re)découvert ce que recouvrent les notions de responsabilité, d’implication, d’engagement, de liberté, de travail. Au bout du compte, l’engagement se révèle propre à chacun, selon son rapport au travail et nous avons pu conclure qu’en travaillant tous ensemble, chez Tenzing, nous repensions, à notre insu, notre pacte social.

Alexandre de Tenzing : « heureux de retrouver la nature profonde de Tenzing, celle d’interroger notre modèle constamment parce que rien n’est jamais ni acquis ni figé, de douter, d’échanger pour savoir pourquoi nous sommes là individuellement et collectivement, de questionner la définition des mots qui nous unissent ou qui nous séparent parfois, et bcp l’ont dit, l’important n’est probablement pas de trouver une doxa rigide pour notre collectif, mais de comprendre cette complexité qui nous oblige, à nous regarder, à nous comprendre, à agir ensemble au delà de nos différences, à regarder ce monde ensemble, collectivement et individuellement »

Paul Ricoeur : «  la fatalité, c’est personne, la responsabilité, c’est quelqu’un »