Alors que la rentrée affiche des signaux contradictoires :
- Des indices conjoncturels à la baisse… mais des taux d’épargne historiquement élevés et un marché de l’emploi qui ne montre pas d’essoufflement,
- Des économies chinoises et allemandes à la peine… mais une croissance toujours positive en France, en Espagne ou aux US et une inflation en baisse avec des résultats d’entreprises toujours bons,
- Une augmentation des défaillances d’entreprise… mais qui restent presque 20% en dessous des niveaux d’avant Covid
Nous travaillons pour la plupart des secteurs économiques et vous proposons ainsi une vision des perspectives économiques 2024 avec un petit focus sur le secteur bancaire, notre secteur de prédilection. Nous prenons le parti de la modération et de l’optimisme pour les années à venir, sauf catastrophe géopolitique aujourd’hui difficile à anticiper.
En effet, la hausse des taux d’intérêt, si elle commence à montrer ses effets sur l’économie mondiale, participe à une normalisation en douceur des fondamentaux économiques qui devraient se traduire par une croissance faible sans récession et un arrêt des « surprofits », sauf probablement dans le secteur bancaire.
Certes des acteurs resteront sur le bord du chemin, mais en acceptant que les profits exceptionnels des deux dernières années étaient des anomalies et n’ont pas vocation à devenir la norme, les entreprises gardent d’importantes marges de manœuvre pour investir et préparer un avenir en profonde rupture tant au niveau technologique qu’au regard de l’impact des limites planétaires sur les business model.
Les années à venir doivent être mises sous le signe de la transformation des modèles d’affaires pour réussir les transitions écologiques et sociales.